Le gardien,vêtu d'une armure épaisse,le brouillard épais,qui n'était pourtant qu'une vague fumée légère,se rapprochais de plus en plus,nous laissant coi devant l'homme baraqué...d'ailleurs,était-ce un homme ?
La pluie de sang s'arrêta,laissant place à des gouttes d'eau qui tombaient en trombe.Le gardien,nous regardaient encore,il ne se passait rien...puis,il se mit à rire,c'était un rire effroyable qui nous glaçait le sang.
Damen,Pyro,Nikros et Agito ne le regardaient plus,ils se contentaient d'avancer encore,sans prêter attention à l'imposante présence.Moi,je regardaient toujours le ciel,sans pour autant croiser l'infâme regard du monstre qui se trouvait au sommet de la montagne.
Bizarrement,je ne pouvais pas bouger,mes jambes cessaient d'obéir,et un mal de tête violent me pris par surprise.Une hache à la main,le gardien semblait me regarder,me viser,il pointa son arme entre mes deux yeux,il riait encore,toujours plus fort.Damen semblait s'arrêter de marcher,me voyant dans la détresse,il s'approcha de moi...
C'est là qu'une cage de foudre me fit prisonnière.Son visage masqué,hantait mon cerveau,mon esprit,qui se tordaient mille et une fois me fit tomber au sol et hurler tel une personne qu'on brûlait vif.
L'inconnu disparût alors dans la brume,me laissant seule avec mes compagnons et une seule et unique phrase qui restait encore et toujours dans mon âme avec qui il avait joué.
Je repris alors mon souffle,commençant à craché du sang,à tituber...il nous attendais,"il était bien trop fort pour nous,ses pouvoirs son incontrôlables,insurmontables,personne ne peut le battre" c'était ce que je me disais,mais malgré ça,je me relevais gardant les yeux levés vers le ciel maculé de noir,haussant les épaules,pointant le doigt vers le sommet,pour chanter ce refrain.
Herima:" Nous chanterons toujours,jusqu'à en creuver,tu peut encore nous attendre,on va vite arriver,oh yeah !C'est partit les mecs ! Continuons notre route !"
Sur ces paroles,nous nous mirent à détaler comme des lapins pour rattraper vite ce gardien que nous allons tuer de nos propres mains